sous le soleil [PV Drake]

Sur l'île de la déesse Cybèle se trouve une forêt qui n'appartient ni au clan du soleil, ni a celui de la lune. Et elle s'appelle la forêt d'Aylin. De magnifiques arbres, des ruisseau gazouillant dans le lit de cailloux multicolores. Marchant pieds nue sur un tapis de mousse d'un vert d'émeraude, une jeune femme aux long cheveux d'un noir de jais tresser se promenait tranquillement sous le couvert d'arbres centenaires. Elle avait promis a son maitre Nazarus qu'elle ne partirait pas très loin, au cas ou il aurait besoin d'elle.

Le soleil qui parvenait a percer réchauffait délicieusement sa peau et elle se sentit bien. Les oiseau chantaient, les ruisseaux glougloutaient, les écureuils piaillaient, se chamaillaient et passait parfois devant ses pieds, n'ayant aucune crainte envers la jeune femme aux yeux qui changeaient de couleur en fonction de la luminosité. Quand un de ces petit mammifère roux s'arrêta devant elle, elle lui sourit et s'accroupit pour être a sa hauteur. Quand il monta dans la main qu'elle lui tendait, elle ne put s'empêcher de rire en sentant les petite patte de la boule de poil. d'un rire enfantin. Car elle avait la mentalité d'un enfant de trois ans. Elle ne parlait pas comme eux, mais son cerveau était rester bloquer sur cette époque. Le petit écureuil grimpa sur son épaule jusqu'à sa tête et elle éclata franchement de rire. Elle tomba sur les fesse et battit des pieds, extrêmement contente. Sa tresse noire se balançait joyeusement et Keisha se retrouva allongée par terre.

Se relevant et enlevant les feuille de sa robe blanche elle aperçut quelqu'un au loin et alla vers cette personne.

-Bonjour mademoiselle.Comment vous appelez-vous?

La personne qu'elle avait vue était en fait un jeune homme, aux cheveux d'un brun doux, et aux yeux d'un bleu ou l'on pouvait s'y noyer. Dans cette forêt, d'après ce qu'elle avait remarquer, presque personne n'y venait. Alors pourquoi était il ici ?

Ramenant sa mèche derrière son oreille, elle lui sourie gentiment, et lui répondit de sa voix enfantine.

-Bonjour ! Je m'appelle Keisha, et vous monsieur ?

Penchant la tête, elle rougit imperceptiblement en voyant combien il était beau. Presque autant que son maitre. Surprise d'avoir émis cette pensée, la jeune femme secoua violemment la tête, comme pour la chasser.

Au même moment, un souffle assez puissant souffla, faisant voltiger sa robe, la faisant suffisamment remonter pour que l'homme en face voie sa culotte, blanche avec des dentelles. Appuyant sur le bas de son vêtement, elle la cacha avec un petit cri. Le vent arrêta soudainement de souffler, faisant redescendre le bas de sa robe blanche.

Keisha, extrêmement rouge, cacha son visage derrière ses mains, imitant a merveille une jeune femme très prude. Même s'il elle ne l'était pas. En fait, c'était l'inverse. Elle n'était même pas gênée. elle s'empêcha cependant de rire, ou de sourire, alors que cet effort la fit trembler, comme si elle pleurait de honte.

Ses mains qui glissait le long de ses cheveux de jais, son bras puissant autour d'elle, Keisha sentit son coeur battre a toute vitesse. Combien de temps cela faisait-il qu'elle n'avait pas connue d'homme ? Des mois, peut-être des années. Ou même jamais. Ses souvenirs était confus, et semblait lointains, comme l'époque d'avant le maitre.

Se reprenant, elle sécha ses larmes due a sa crise de rire, et sourie a... a qui en fait ? Il ne lui avait pas dit son nom, et elle ne connaissait de lui que sa chaleur et son divin parfum masculin. Soudain, sans prévenir, elle s'immobilisa, ses yeux devenant aussi noir que l'encre la plus noir, plus foncée que les ténèbres sans fin, semblables a un trou sombre qui semblait tout aspirer.

Dans sa vision, elle ne vit presque rien, a part son maitre, avec une autre femme. Danger, semblait lui dire une partie inconnue de son cerveau. Ton maitre est en danger. Mais pas maintenant. Attend. La vision se modifia, et elle se vit avec le bel étranger. Mais ce qu'elle "regardait" était tellement flou, qu'elle ne voyait pas ce qu'ils était en train de faire.

Elle se sentit soudainement tomber.